JOYCE,

James


CHAMBER MUSIC

New York,

B.W. Huebsch,

1918.

In-12 (177 x 120 mm) de (24) ff., le premier et le dernier blancs ; toile brune à la Bradel, titre or en haut du premier plat, non rogné, tête dorée (reliure de l’éditeur).

12 000

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Description

Édition originale américaine.

Chamber Music, publié originellement à Londres par Elkin Mathews en 1909, est le premier recueil de vers composés par Joyce (il faut mettre à part le rarissime poème satirique The Holy Office, publication éphémère datant de 1905).

Cette collection de 34 poèmes de jeunesse, admirés dès leur parution par Ezra Pound et William Butler Yeats, n’a cessé d’inspirer les musiciens, Samuel Barber et Luciano Berio notamment.

Le premier feuillet après le titre porte, au recto, cette note de l’éditeur : « This is the only American edition of Chamber Music that is authorized by Mr. Joyce. »

Précieux exemplaire de l’auteur, avec son ex-libris au recto de la première garde.

Bien qu’on ne la rencontre que rarement, cette marque d’appartenance est connue des joyciens. Il s’agit d’un cachet à l’encre grise de forme circulaire (hauteur 30 mm) enserrant les initiales de l’auteur (hauteur 8 mm). Elle se trouve notamment sur quelques volumes ayant appartenu à Joyce, conservés dans la Joyce Library (Harry Ransom Center, University of Texas).

« Avant de quitter Paris en mars 1939, Joyce distribua une grande partie de ses propres livres à ses amis et aux Hôpitaux de Paris (près de deux mille ouvrages selon le témoignage de Maria Jolas). Le reste, manuscrits, tableaux et souvenirs familiaux, restait dans son appartement 34 rue des Vignes. Le propriétaire, ne pouvant toucher son loyer, les Joyce étant réfugiés en Suisse, adressa les sommations d’usage à Paul Léon et fit désigner un administrateur judiciaire pour vendre aux enchères le mobilier de Joyce dès la mort de l’écrivain. Bravant les scellés, Paul Léon, assisté de son beau-frère Alex Ponisowski (…), put sauver par petits paquets les objets les plus précieux et racheter bien des livres lors de la vente aux enchères, notamment la demi-douzaine d’ouvrages portant au tampon les initiales « J. J. » dans un cercle, seul ex-libris que James Joyce, insoucieux de bibliophilie, ait utilisé, probablement dès Trieste » (J. Aubert et M. Jolas, Joyce & Paris,1975, p. 139).

Un bifolio dérelié (note de l’éditeur et deuxième faux-titre).

Références : Slocum & Cahoon, A Bibliography of James Joyce, A5.

 

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