LEBAUDY,

Hubert


LEBAUDY,

Maximilien


L’aube suspendue

Paris,

La Croix du Loup,

Métamorphoses,

Photographie,

2025.

40

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Description

Les ours[e]s / l’aube suspendue

Un fils et un père photographes, un lieu, un temps : l’aube.

 Le confinement et l’absence nous ont conduits à imaginer notre horizon – le point du jour.

 Une même vision, deux regards complices sur des lieux connus ou inconnus, une seule contrainte : 36 poses chacun.

 Du point de départ au point d’arrivée, ensemble ou séparément, une même dérive nous a conduits sur la trace d’aubes inédites ou étrangement familières, figées ou aux contours indécis, souvent oniriques, nécessairement fugaces, éphémères. Silences, atmosphères, ombres, contrastes, formes, épures : c’est la moisson des promesses de l’aube, l’heure singulière qui palpite au bord du jour et où nos regards se sont fondus.

« Saisir la ville “enfumée d’aube”, c’est le défi que relèvent Hubert et Maximilien Lebaudy. Père et fils, photographes et complices, ils nous promènent dans un Paris soudain moins familier. Leur regard invite à un vacillement léger et poétique des repères. Affaire d’éclairage, bien sûr. Mais aussi et surtout de perspective. Sur ces photos, Paris est vue de dos, comme cette reine du jardin du Luxembourg dont on n’entrevoit que la couronne et la silhouette de pierre dans un cadrage de branches noires. Paris est vue d’en bas, au ras des rues, des bancs et des boulevards. Des façades haussmanniennes sont photographiées depuis les friches végétales sombres des jardins du Trocadéro. On reconnaît la tour Eiffel, mais tronquée, ou surprise dans la déformation d’un reflet. Des immeubles modernes très éclairées sont vus de derrière les édicules bas et sombres d’un cimetière. Effet saisissant : on regarde la ville des vivants depuis la ville des morts. Un bout de l’Arc de Triomphe illuminé a été pris de derrière un banc » (extrait de la préface de Dominique Barbéris).

ISBN 978-2-492241-14-7

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