PAULHAN,

Jean


DE LA PAILLE ET DU GRAIN

Paris,

Gallimard,

1948.

Petit in-12 (170 x 110 mm) de 180-[4] pp. ; broché, couverture imprimée, non rogné.

1 500

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Description

Édition originale.

Recueil de textes consacrés à ce qui fut la grande affaire de Paulhan dès ses débuts en littérature – la question du langage – et qui constitue une sorte de supplément aux Fleurs de Tarbes (1941).

L’auteur déclarait : « Comment certaine façon absurde, mais courante, de prononcer les mots anglais ; l’extrême ressemblance du langage et de la littérature à un bal masqué (plutôt qu’à une école ou à une prison) ; certains excès de réflexion touchant la prochaine guerre mondiale ; une consommation exagérée de langues étrangères ; les avantages et les ennuis des réunions de famille, les bavardages d’après-dîner, certains défauts du bridge-contrat ; la fâcheuse tendance de quelques écrivains contemporains à se transformer en policiers supplémentaires, avec les diverses erreurs, mensonges et faux qui s’ensuivent, conduisent enfin le lecteur (et l’auteur) à adopter certaine idée de la patrie – qui se trouve être précisément celle que cherchent, un peu à tort et à travers, nos contemporains (aussi bien ceux qui conviennent de ne pas croire à la patrie que ceux qui feignent d’y croire) ; c’est là tout le sujet de ce petit livre, dont le titre veut simplement dire qu’il ne faut pas séparer (quoi qu’en disent parfois les journaux) la paille des mots du grain des choses. »

Tirage limité à 626 exemplaires, celui-ci un des 10 sur Guérimand (jonquille) réservés à l’auteur.

Envoi autographe signé de Jean Paulhan au couple Supervielle sur le faux-titre :

pour Pilar et Julio [Supervielle]
Jean

[et en haut de la page ce proverbe fictif, inventé par Paulhan :]

Si j’étais une huître, je ne
cultiverais pas ma perle
(proverbe florentin)

Dos légèrement ridé, petits accidents aux coins de la couverture, sinon très bon exemplaire broché, imprimé sur un papier d’une belle couleur jonquille, très soutenue.

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