Renneville,

Sophie de


HISTOIRE DE M.R CROQUEMITAINE, de Brique à Braque son Gendre, et de Félipeur et Bras de Fer ses associés. Ornée de beaucoup de figures, dédiée aux petits enfants.

Paris,

[Vers 1810].

In-16 (135 x 87 mm) de 1 frontispice, 1 titre gravé illustré, 174 pp. et 6 planches hors texte ; demi-basane brune, dos lisse orné de frises et rosaces dorées, tranches mouchetées rouges (reliure de l’époque).

1 800

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Description

Edition originale, rare.

Illustré de 1 frontispice et 6 belles planches destinées à édifier (et terrifier) les enfants, le tout gravé sur acier et légendé en lettres italiques.

Petit chef-d’œuvre de sadisme appliqué aux livres d’enfants.

Croquemitaine, fils de Gargantua, a épousé Mlle Lalaideur, elle-même fille d’une certaine Mme Sanpitié. Voilà qui promet… Le terrible couple, assisté du cruel Bras de Fer, vient chercher les enfants désobéissants et mal élevés pour les emmener, les corriger et, éventuellement, les donner à manger au grand éléphant rouge. Les punitions sont extrêmement rudes et sanglantes, et les conditions de détention s’apparentent à celles des pires bagnes.

Le pendant de ce tableau très noir est présenté par Croquemitaine lui-même à son ami Brique-à-Braque : monté sur un rhinocéros volant, il l’emmène dans la ville de Néphélococcugie d’où ils peuvent observer le monde des humains et découvrir que les enfants sages donnent, eux, toute satisfaction à leurs parents. On retiendra la description du repas de noces de Brique-à-Braque, offert par Gargantua, au cours duquel on dévora, entre autres, une baleine de 600 pieds de long cuite au court-bouillon dans la carcasse d’un vaisseau de ligne de 200 canons.

Cette édition est rare, et déjà signalée comme telle par Gumuchian, qui proposait une édition postérieure. Il existe un catalogue de six pages de l’éditeur Saintin qui complète le dernier cahier : il ne figure pas dans cet exemplaire.

Auréoles claires au premier cahier, taches d’encre au coin de la page 138, au dernier feuillet de texte et à la dernière garde ; coiffe supérieure restaurée

Provenance : Mme la Ctesse de Laguérie, 1834 (ex-libris manuscrit).

 

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