BATAILLE,

Georges


HÉROLD,

Jacques


L’Archangélique

Paris ,

Nouveau Cercle Parisien du Livre,

Eaux-fortes,

197.

In-folio (450 × 347 mm) de [92] pp. ; en feuilles, sous couverture muette et jaquette portant, sur le premier plat, le titre du recueil imprimé à sec et en relief ; emboîtage de l’éditeur de toile bleue.

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Description

Deuxième édition, posthume et en partie originale.

Le texte, précédé d’une note de Patrick Waldberg, comporte en effet, en plus du recueil publié en 1944 aux éditions Messages, sept poèmes – huit si l’on compte celui ajouté à part – qui n’apparaissaient pas dans l’édition originale et qui furent reproduits en 1971, avec quatre autres poèmes retirés de L’Archangélique, dans le tome IV des Œuvres complètes de Georges Bataille.

L’un des plus beaux livres illustrés par le peintre surréaliste Jacques Hérold.

Il est orné de 10 eaux-fortes à pleine page, tirées en relief et en couleurs.

Tirage limité à 170 exemplaires sur vélin d’Arches pur chiffon à la forme, tous signés par l’artiste.

Celui-ci, un des 150 justifiés aux noms des membres du Nouveau Cercle Parisien du Livre, imprimé pour M. Martin Breslauer (1871-1940), était vraisemblablement destiné au fils du fondateur de la célèbre librairie new-yorkaise, le libraire et bibliophile Bernard Breslauer (1918-2004).

Il est enrichi d’une gouache originale de Jacques Hérold (448 × 349 mm), signée et datée1965, qui a servi de modèle pour la septième planche du recueil; elle n’est pas signalée à la justification.

On a ajouté à cet exemplaire trois suites des gravures signées par l’artiste, sur différents papiers, tirées chacune à 10 exemplaires :

a. Les gravures en couleurs avec les fonds blancs sur papier d’Auvergne du Moulin Richard-de-Bas (justifiée IV/X).

b. Les gravures en blanc avec les fonds noirs sur papier Japon Haruki (justifiée I/X).

c. Les gravures en blanc avec les fonds en couleurs sur papier Japon Hosho (justifiée I/X).

L’exemplaire comporte également les documents suivants, non signalés à la justification :

d. « … Je lis ce qui me tue », 4 ff.n.ch., illustré d’une eau-forte originale signée de Jacques Hérold, tirage à 25 exemplaires sur Auvergne du Moulin Richard-de-Bas. – Poème de Georges Bataille trouvé parmi les manuscrits inédits de L’Archangélique, et dont le premier vers est « Je mets mon vit contre ta joue » (cf. Œuvres complètes, IV, p. 14, et p. 357, note 1 : « Le ton est si différent des “Poèmes retirés de L’Archangélique” […] que nous préférons le donner à part. »)

e. Menu du dîner organisé par le Nouveau Cercle Parisien du Livre à « La Tour d’argent » (19 mars 1968), 4 ff.n.ch., illustré en première page d’une eau-forte originale signée de Jacques Hérold justifiée « épreuve d’artiste ».

Emboîtage un peu sali, deux légères décharges sur la page de titre du poème ajouté.

Provenance : Bernard Breslauer, 1918-2004.

Références: Georges Bataille, Œuvres complètes, tome III, Paris, Gallimard, 1971, pp. 71-96 et pp. 500-508 ; Œuvres complètes, tome IV, Paris, Gallimard, 1973, pp. 14-19 et pp. 357-358. – Bernard Noël, préface à L’Archangélique, Paris, Gallimard, 2008, p. 7.

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