Description
Deuxième édition de la traduction de François Filleau de Saint-Martin.
Avec celle de César Oudin, complétée par François de Rosset, c’est la seule traduction française du chef-d’œuvre de Cervantès que l’on ait publiée au XVIIe siècle.
La version de Filleau de Saint-Martin – peut-être infidèle, mais fort élégante – fut publiée pour la première fois à Paris, chez Claude Barbin, en 1677-1678.
Elle est ici ornée, pour la première fois, de 36 jolies figures gravées sur cuivre, expressives et animées, réalisées par le dessinateur et graveur hollandais H. Cause, dont on trouve la signature sur deux frontispices.
Cette collection que l’on joint à celle des Elzevier est, dit Brunet, « plus belle et plus rare que celle de 1696 qui contient un volume de plus ». Elle est aussi assez rare. La BnF en possède un exemplaire incomplet du tome IV, ainsi que deux exemplaires du tome III.
Agréable exemplaire en vélin du temps.
Restauration au mors supérieur du tome I ; le décor à froid de quelques plats est un peu estompé.
Références : Brunet I, 1751. – Rius I, 472. – Rahir, Bibliothèque de l’amateur, 360. – Willems, 1954.